Jun 19, 2010

Suède-Belgique: finale de la coupe du monde de la connerie...

A l'heure où on demande des efforts budgétaires sans précédents aux européens, la Suède, son armée, son aviation, sa capitale, ses médias, ainsi que la RTBF sont MOBILISÉS pour faire défiler un prof de gym dans une calèche, parce qu'il ramone leur princesse héritière ! J'hallucine ! Quelle bande de cons!
Quand allons-nous enfin débarasser les démocraties européennes de ces débris monarchiques purulents, ridicules et parasites qui nous polluent avec leurs vies sexuelles de nazes ?

Jun 17, 2010

concours: Quel nom pour la future "République flamingante" ?

Sans regarder plus loin que le bout de votre nez, vous diriez en coeur "République des Flandres"...
Eh bien vous auriez tort !




En effet, de même que le mot "Macédoine" désigne à la fois une région de la Grèce et une république récemment créée dans les décombres de la Yougoslavie, le mot Flandres est lui aussi déjà préempté:

  • La moitié des "Flandres" se trouve en France
  • Lille, Hazebrouck, Douai, Dunkerque, Calais sont des villes flamandes ET françaises.
  • Il y a en fait même davantage de grandes villes "flamandes" de cette trempe en France qu'en Belgique.
  • Un morceau de Flandre se situe également aux Pays-Bas, sous la dénomination de "Flandre zélandaise".

Les nationalistes "flamands" belges ont beau vouloir s'accaparer le nom de "Flandres", il ne leur appartient donc pas.
Même le fameux Lion des Flandres, noir sur fond jaune, ne leur appartient pas non plus, car il occupe déjà le drapeau de la Région française Nord-Pas-de-Calais (voir plus haut) !


Ceux qui s'auto-proclament "flamands" en Belgique et qui sont en fait des "néerlandophones" de Belgique (pas tous !) et veulent s'accaparer cette appellation se gourent de plusieurs manières et s'abusent eux-même en tentant d'abuser les autres avec leur identité rapiécée de bric et de broc.


Je vais tenter ici de le montrer:


"Flandre" vient de "Flaumandrum" qui veut dire "terres inondées". Cette appellation couvre une réalité géographique: une grande plaine entre les collines de l'Artois et l'embouchure de l'Escaut, dénommée "plaine de Flandre".


Au Moyen-Âge, la Flandre n'était pas un état ni une identité, mais, comme beaucoup d'autres régions d'alors, quand les nations n'existaient pas, un FIEF, c'est à dire les propriétés PRIVÉES d'un seigneur, qui lui avaient été données par son suzerain ou héritées par marriages et successions.
En l'occurrence, le Comté de Flandre était la propriété des Comtes de Flandre, vassaux FRANCS des Rois de France depuis qu'ils leurs avaient confié cette Marche de leur royaume en apanage, pour le défendre contre les Saxons, ses voisins, auxquels Charlemagne avait livré une guerre sans merci.
Les terres de ce Comté franchissant la frontière linguistique que constituait l'antique Limes romain, englobait des habitants parlant aussi bien des patois germaniques et des patois latins, auxquels on avait jamais demandé leur avis pour décider à quel seigneur ils appartenaient. La langue française elle-même est justement issue de ce mélange de langues latine et germaniques des Francs et autres Wisigoths qui avaient conquis la Gaule.


Les comtes de Flandre, vassaux, donc, des rois de France, s'allièrent avec les Rois d'Angleterre à la faveur de la guerre avec le royaume de France, trahissant ainsi leurs suzerains français, ce qui donna lieu à de nombreuses guerres, durant plusieurs siècles, qui aboutirent à ce qu'une bonne partie deS FlandreS soit ré-incorporées au Royaume de France. Ainsi, Lille ou Douai furent des cités des Comtes de FlandreS qui sont désormais françaises, et un autre morceau de la Flandre, nommée Flandre zélandaise, fait aujourd'hui partie de la province de Zélande des Pays-Bas, de la même manière que certaines villes des Ducs de Savoie sont aujourd'hui françaises ou italiennes, ou que certaines villes des Comtes de Catalogne, sont aujourd'hui espagnoles ou françaises.
L'idée récente qu'il devrait y avoir identité entre des états modernes et des anciennes propriétés privées de quelques aristocrates est une absurdité invraisemblable! Comme si le Comté d'Anjou, le Sussex ou les Etats pontificaux d'Avignon devaient être des états indépendants modernes !


Cette histoire nous permet d'inscrire en faux quelques autres idées reçues ou véhiculées par les nationalistes flamingants belges:


1) Tous les "flamands" ne sont pas "néerlandophones", encore moins belges, et ne l'ont jamais été.

  • Ma mère, née à Calais, est donc flamande (et ça se voit !), comme tous les habitants nés dans la Flandre française. Elle est pourtant bien uniquement francophone. La Flandre a toujours été partagée entre 2 "langues".
  • Lille, qui était pourtant un temps la CAPITALE du Comté de Flandre (Et oui! Vous avez bien lu! La capitale de la Flandre historique se situe bien en France!), n'a JAMAIS parlé autre chose que le français depuis que cette langue existe, contrairement à ce que les flamingants belges voudraient faire accroire.
  • Seulement une toute petite partie de la Flandre française, comme les villes de Dunkerque ou Hazebrouck (et comme leurs noms le suggèrent) a jamais été "néerlandophone", si tant est même qu'on puisse ainsi dénommer le dialecte germanique parlé depuis des siècles en Flandre occidentale, et qui n'a que peu à voir avec le "Néerlandais" standard revendiqué aujourd'hui par ces flamingants belges comme langue "nationale" et qui est en fait un dérivé du "Hollandais" parlé à Amsterdam et devenu langue dominante des Pays-Bas. Le "Néerlandais" est à peu près aussi étranger à un flamand occidental que l'Anglais ou l'Allemand...D'ailleurs, les "néerlandophones" d'Anvers ou de Bruxelles ne comprennent pratiquement rien à une conversation en flamand occidental, et inversement, j'ai moi-même pu constater qu'un flamand occidental ne comprend rien à ce que dit un limbourgeois.
  • Enfin, environ 300 000 belges francophones vivent dans ce qui s'appelle aujourd'hui la "Région Flamande" de Belgique et se retrouvent donc sous le vocable...

Nous avons donc ici affaire à des gens qui proclament curieusement une "identité" qui ne correspond aucunement à leurs origines ethniques, à leurs histoires diverses ou leurs langues disparates...


2) Inversement, tous les "néerlandophones" de Belgique ne sont pas "flamands", loin de là:

  • Un bruxellois néerlandophone n'est pas flamand, il est brabançon. Le Duché de Brabant n'a RIEN à voir avec le Comté de Flandre et son Lion.
  • Un anversois, qu'il soit "néerlandophone" ou francophone (40 000 d'entre eux le sont encore, en dépit des vexations quotidiennes), n'est pas flamand et ne peut pas l'être, Anvers n'ayant pas plus appartenu aux Flandres qu'au Brabant, d'un point de vue historique ou géographique. Anvers était en effet une ville de l'Empire Romain Germanique dont elle était un poste frontière.
  • Un limbourgeois n'est pas flamand. Du reste, ses propres habitants actuels nient farouchement l'être ou parler le "Flamand". Ils parlent en fait un dialecte d'Allemand qui n'est NI du Flamand NI du "néerlandais"(=hollandais). Les habitants du Limbourg ne se reconnaissent d'ailleurs absolument pas dans une identité "flamande", ce qui pose la question de la future cohésion d'une "nation flamande" sur les restes putrides de la Belgique...la gangrène pourrait gagner les plus petites parties du cadavre...

Deuxième bizarrerie donc, plus de la moitié des soi-disants "flamands" ne le sont en fait aucunement...et il n'y a guère que les Brugeois et les Gantois qui peuvent vraiment se retrouver dans cette identité...


Nous avons donc là un double problème: Une identité usurpée, d'une part, et accollée, d'autre part, à des gens qui n'en relèvent pas, sous de fallacieux arguments linguistiques qui ne correspondent à rien.


Identité, donc, ou bien schizophrénie identitaire ?


Cette identité fantasmagorique, qui n'a pas d'existence propre mais ne se définit, en pochoir, que par le rejet de l'autre (le francophone!) se cristallise pourtant sous nos yeux, à l'instar de l'identité tchèque, également fabriquée en un peu moins d'un siècle, ainsi que l'a très bien montré Ernest Gellner dans son excellent "Nationalism" (ISBN 0-75380-480-8). Les flamingants belges ont même davantage de raisons que les tchèques de vouloir l'indépendance. Tandis en effet que 30% des enfants tchécoslovaques étaient de parents mixtes tchèques/slovaques avant la séparation récente en 2 états - qui a donc été déchirante pour la plupart d'entre eux - seuls 1% des belges sont issus de couples mixtes francophones/"néerlandophones", ce qui en dit long sur le manque d'appétence mutuelle des 2 communautés. Elles ne se manqueront donc pas.


Mais revenons en donc à la dénomination sous laquelle cette "identité", légitime ou non, positive ou négative, doit donc s'incarner sous la forme d'une nouvelle nation et de ses attributs:


Pas plus que la Grèce n'acceptera jamais qu'un pays joigne l'Union Européenne sous la dénomination "Macédoine" dont elle revendique l'héritage historique, la France ne reconnaitra jamais et n'acceptera jamais l'adhésion d'un pays dénommé "Flandre", "Flandres" ou "République des Flandres".
Car qui croira que le préemption du nom ne précédera pas de revendications territoriales, surtout par des nationalistes qui ont montré qu'ils ne feraient jamais aucune concession à des francophones par lesquels ils estiment avoir été spoliés (d'on ne sait pas bien quoi...) ? Qui peut croire qu'ils en feraient davantage aux français qu'ils n'en ont fait aux belges? Ces nationalistes sont des jusqu'au-boutistes et, comme dans les Balkans ou je rappelle qu'une guerre meurtrière sévissait il y a encore peu pour moins que ça, nous sommes donc assis sur une poudrière.
Personnellement, je préfère crever que d'accepter que cette nouvelle nation s'approprie l'identité de ma mère qui est donc en partie la mienne et celle de millions de français, tandis qu'elle comme moi sommes bien français et comptons le rester, même si j'apprends le "flamand"...
Je me demande même si les Pays-Bas l'accepteraient, puisqu'alors ils pourraient craindre également une revendication territoriale ultérieure sur leur partie de la Flandre zélandaise...


Bart de Wever et ses supporters flamingants belges sont donc placés devant un grave problème: Ils demandent l'indépendance et l'appartenance à l'Union Européenne d'une nation qui n'a pas de nom ni de drapeau acceptable pour ses principaux voisins, qui, s'ils peuvent être mis devant le fait accompli de l'indépendance d'un nouvelle nation voisine, ne sont aucunement tenus de l'accepter au sein de leurs sérails, n'ayant signé, pour cause, aucun traité avec cette nation naissante...


Je propose donc amicalement, à nos amis Flamingants belges, des alternatives acceptables pour le nom de leur future république et le dessin de leur drapeau:


"République du Nord de l'ex-Belgique", avec un drapeau portant un "Géant des Flandres", race de lapin bien connue.
"République des bataves catholiques du Sud", avec un drapeau portant un "Bouvier des Flandres", race de chien ressemblant assez au leader nationaliste flamingant...


Et j'ouvre un concours. Merci donc à tous ceux qui ont d'autres suggestions à faire, je me charge de les envoyer à Mr de Wever, qui en aura très bientôt l'usage.

Jun 14, 2010

La dette grecque, c'est de la merde !

Ca y est, l'agence de notation de crédit Moody's a dégradé la dette grecque de 4 niveaux supplémentaires d'un coup, pour atteindre le niveau "junk". Ca veut dire que Moody's pense que la Grèce ne remboursera JAMAIS ses dettes, malgré l'assistance de l'UE et en particulier de l'Allemagne et de la France.
Et bien ça fait longtemps que, comme les allemands, je le pariais! (Cf mes articles précédents depuis plusieurs mois) Merci à nos gouvernments qui nous encore piqué des milliards pour renflouer la Grèce sans nous demander notre avis. On peut dire adieu à notre argent...

Un flamand sur deux vote nationaliste

Un habitant de la "région flamande" sur 2 vient de voter pour un des partis nationalistes. En sachant que la "région flamande" est le lieu de résidence habituel d'environ 300 000 électeurs francophones, il y a en fait désormais une majorité d'habitants de la "région flamande" qui sont néerlandophones et qui souhaitent l'indépendance de la "régon flamande". Sans compter ceux qui la souhaitent aussi mais qui votent quand même pour des partis traditionnels ("unionistes" "modérés", dont l'un a tout de même fait tomber le dernier gouvernement d'union pour en arriver à ces élections qui consacrent le triomphe des indépendantistes...)
Les belgicains niais, tendance Tintin, nous expliqueront encore une fois, bien entendu, que ce ne sont pas les électeurs qui souhaitent la fin de la Belgique, mais quelques méchants politiciens: Comme chacun sait, en démocratie, ce sont les électeurs qui représentent les politiciens et non l'inverse...
Jusqu'à présent, plus ces niais refusaient la réalité, plus elle leur sautait à la figure. A plus de 50%, le refus de voir la fin de la Belgique devient pathologique. Préparez les camisoles!
Le problème est que lorsqu'on refuse la réalité, on ne l'anticipe pas et ça va faire mal, car l'autonomie ou l'indépendance de la "région flamande" (les indépendantistes flamands sont en la matière suffisamment malins pour utiliser une terminologie qui ne fasse pas trop peur à ses voisins européens mais le résultat sera strictement le même...) contrairement à ce que les belgicains nous ânonent, n'est pas un simple problème "politique" mais une liste de problèmes de vie quotidienne très CONCRETS pour les GENS:
1) Impossibilité pour les francophones de la région d'acheter ou d'étendre un terrain ou une maison sans contraintes administratives vexatoires, qu'elle soit une résidence principale ou secondaire dans la région, alors que pratiquement toutes les familles bourgeoises francophones y possèdent un appartement ou une maison secondaire sur la côte.
2) Impossibilité de la/le vendre car les prix vont en conséquence s'effondrer, tous les francophones qui pourront quitteront progressivement une région où ils ne sont pas bienvenus, et alors que la population de la région se réduit par ailleurs mécaniquement puisque les "flamands" ont une natalité en chute libre. L'immobilier de la région va donc connaître une vraie crise à long terme.
3) Impossibilité pour les francophones de se défendre en justice dans leur langue, puisque les facilités administratives linguistiques, là ou elles existent encore, vont être supprimées pour les francophones, ce qui encouragera les voisins néerlandophones à poursuivre leurs voisins francophones désarmés et ainsi essayer de grapiller les bouts de terrains que ces derniers devront leurs abandonner, ce qui accélèrera encore la chute des prix immobiliers.
4) Impossibilité accrue d'éduquer ses enfants en langue française, à l'école ou dans les loisirs, puisque déjà de nombreuses mesures vexatoires interdisent des loisirs aux enfants francophones sous de fallacieux prétextes sécuritaires.

Sacred Celtic aŭdas...

Sacred Celtic ridegas

La fin de la Belgique

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