Mar 24, 2012

La guerre civile

L'attaque sauvage d'enfants dans des écoles sonne le début de la guerre civile en France et en Europe. On nous fait croire au fou, au caractère exceptionnel du meurtrier, mais il n'en est rien. Mohammed Merah n'est qu'un parmi les milliers, voire des dizaines de milliers de jeunes musulmans déracinés dans toutes les villes de France et d'Europe et qui se tournent vers le salafisme. Il n'y a que nos dirigeants pour prétendre le contraire : vous comme moi les voyons tous les jours détester leurs pays d'accueil et proférer des propos antisémites et anti-occidentaux extrêmes. On parle de pénaliser la visualisation de vidéos extrémistes, mais même les chaînes de télévision arabes « normales » qu'ils regardent quotidiennement sur leurs télévisions satellites, appellent tous les jours au meurtre des juifs et des mécréants français qui « oppriment » les femmes musulmanes en les empêchant de se faire déguiser en oiseaux en cage. L' « intégration » se révèle évidemment être une illusion française...une de plus. Un échec cinglant de tous les bien-pensants mondialistes. Tous les autres peuples du monde à l'exception des Français ont bien compris que la communauté universelle des hommes n'existe pas : seules existent les communautés, qui se renouvellent éternellement, par delà les siècles. Je réside dans un pays-illusion moribond qui en sait quelque chose : on n'unit pas de force des communautés qui se détestent. L'intégration des communautés est une illusion d'optique : nos jeunes Français salafistes avaient pour la plupart des parents et grands-parents pratiquement non religieux, comme certains Flamands du Vlaams Belang avaient des grands-parents « multiculturels ». Aujourd'hui, très peu de Belges se revendiquent encore « multiculturels ». L'identité se renouvelle, elle se renforce, elle s'exacerbe dans la haine des autres par delà les générations et réduit à néant tous les efforts d'intégration. Même des sociétés musulmanes comme la tunisienne, où les femmes n'ont jamais porté le voile le font désormais. Des mères musulmanes « libérées » voient avec stupeur leurs filles se mettre à en porter. J'assiste tous les jours dans les rues de Bruxelles à cette radicalisation. Il faut être aveugle pour ne pas voir que ça ne va pas. En fait d'intégration, il n'y a que de la désintégration, celle de nos sociétés. D'ailleurs, la gauche comme la droite, tout aussi hypocrites, parlent désormais systématiquement des « quartiers » - comme si tous les citoyens n'habitaient pas dans des quartiers - ce qui n'est rien d'autre que la reconnaissance que ce « communautarisme » qui n'est pas même un mot français, a désormais triomphé. Le Président de la République lui-même, censé défendre l'unité des citoyens, à parlé des victimes des « communautés ». C'en est donc fini des valeurs de 1789 et de l'unité de la nation. Nos pères se retournent dans leurs tombes. Comme l'a montré la guerre en ex-Yougoslavie, il y a juste quelques années, même des siècles plus tard, même lorsqu'on a étouffé les communautés sous une chape laïque, communiste ou fasciste, l'inimitié entre communautés ne se tait pas jusqu'à ce que seule la guerre civile la résolve, faute de combattants, sur des tas de cadavres fumants, dans un bain de sang. La France a la laïcité parce qu'il y a eu la Saint-Barthélemy. L'Allemagne a connu la paix religieuse parce qu'il y a eu les horreurs de la guerre de trente ans. L' « amitié » franco-allemande n'existe que parce qu'il y a eu Verdun puis le nazisme. On ne s'entend pas parce qu'on s'aime mais parce que se détester coûte trop de vies, de destructions et de malheurs. Entre Musulmans et Occidentaux, comme entre Chiites et Sunnites, il n'y a pas encore eu assez de cadavres : le sang bout. Il faut que ça se résolve. Faute de Verdun, il faut une Saint-Barthelemy. Elle est en route. Quelle est la prochaine étape de cette guerre civile inéluctable ? Les gardiens de la république se montrant débordés par le phénomène parce qu'ils se refusent à le reconnaître, il est inévitable que des citoyens prendront leur propre sécurité en mains. Le prochain Mohammed Merah se fera justement abattre par des parents d'élèves avant même de passer à l'action, et sera le prochain « martyr » d'une « cause » communautaire musulmane. Oui, dans cette communauté là, assassiner des enfants à bout portant fait de vous un héros, un « martyr » comme ils disent... Déjà, alors qu'on veut nous faire gober que Merah serait un fou solitaire et donc exceptionnel, son frère se dit fier des meurtres qu'il a commis. Tiens tiens, ça fait donc deux fous. S'agirait-il d'un gène, alors, ou bien d'une épidémie familiale ? Mais non, car il est clair que c'est aussi ce que pensent tous les Salafistes et autres Hezbollah du monde entier. Leur pensées ne sont pas une maladie : ça s'appelle une idéologie ou une religion. Merah n'est pas du tout un loup solitaire. Il a été endoctriné et formé au maniement d'armes sophistiquées qu'on lui a financées. Ils sont des milliers comme lui à gangrener nos sociétés qu'ils vomissent. Ils ont juré leurs pertes. Je les vois tous les jours, à Bruxelles comme à Paris, à Londres, à Berlin ou à Oslo... Par effet miroir, face à eux, devant une police et une justice impuissantes à protéger les citoyens et la société, des « Breiviks » qui ne supportent plus cette gangrène du « communautarisme » qui désagrège leur monde, se posent en justiciers, et se préparent à l'action. Breivik et Merah suscitent la même admiration, leurs adeptes sont désormais sur les rangs pour faire encore mieux qu'eux, dans des enchères sans fin. Ils passeront à l'action les uns après les autres, dans des meurtres collectifs de plus en plus spectaculaires...Un Merah, un Breivik, un Breivik, un Merah...Des milliers de Breiviks qui réagiront aux milliers de Merahs... Les guerres de religion qui ont ravagé l'Europe, et singulièrement la France, pendant un siècle, n'ont pas commencé autrement : peur, massacre, représailles, terreur... Bienvenue dans la nouvelle guerre civile. Sans doute la plus terrible. Elle est partie pour durer des siècles.

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